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  • Photo du rédacteurLucie Demeulenaere

Le biais cognitif négatif ou biais de négativité

Voyez-vous le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Il y a des jours où les péripéties s’accumulent, ces jours où l’on se dit que l’on aurait mieux fait de rester au lit…


C’est l'effet du biais de négativité ...


Parlons de notre cerveau, ce vieux monsieur…

 

J’aime beaucoup parler de notre cerveau comme d’un « vieux monsieur », parce qu’il a gardé le même fonctionnement que celui de l’homme « chasseur-cueilleur » de la préhistoire malgré nos modes de vie contemporains dans lesquels l’instantané (deadlines, emplois du temps surchargés, mails, SMS…) et l’information de masse (publicités, notifications, écrans…) ne laissent aucune place au temps long et au repos dont a besoin notre cerveau.




Ce temps long, ce repos, notre cerveau en a besoin pour gérer les informations. Lorsque nous sommes pris par le temps, nous réagissons de manière réflexe, émotionnelle. Nous ne prenons pas le temps de digérer l’information. Cela fatigue le cerveau car nous ne respectons pas son rythme.


Conséquence ?


Le cerveau traite l’information par ordre de priorité en sélectionnant le plus urgent (et sans doute donc, le plus stressant). L’hormone du stress, le cortisol, est un poison pour notre organisme.


Une partie de notre cerveau, le cerveau reptilien, située à l’arrière de notre cerveau a pour mission de gérer nos réflexes et provoque « la peur », cette émotion indispensable à notre survie qui nous permet de fuir en cas de danger.


Le cerveau limbique est le siège des émotions, il est situé entre le cerveau reptilien et le néo-cortex.


C’est le néo-cortex, cette partie située à l’avant du cerveau qui permet d’analyser et de comprendre les choses.


Pour raisonner efficacement le cerveau a besoin de plusieurs éléments :


- De s’apaiser (lorsque nous sommes pris par de fortes émotions, cela empêche le néo-cortex de réaliser sa mission d’analyse correctement, il convient donc de s’occuper de nos émotions avant ; de la même manière, lorsque nous réagissons de manière réflexe, nous ne pouvons réfléchir, notre cerveau reptilien est à la base de toute réaction instinctive)

- De temps nécessaire à l’apaisement puis à l’analyse

- Nous avons besoin de nous exprimer (à l’oral, à l’écrit, d’échanger avec d’autres, de manière artistique) pour nous sortir de nos émotions et pour nous aider à l’analyse. L’Homme est animal social, pour notre cerveau, il est donc plus difficile de gérer ses émotions et de raisonner seul.

- De déconnexion, il est aussi utile de prendre le temps de penser à autre chose avant de chercher à réagir cela nous permet de nous ouvrir l’esprit, cela nous rend plus créatif et efficace.

-          …

Et donc le biais de négativité…

 

Lorsque notre cerveau n’a pas le temps, il traite les informations « en mode survie » : autrement dit, il traite les situations danger, stressantes, négatives pour assurer sa survie. Nous ne retenons donc que le négatif c’est le biais cognitif de négativité !


Cela veut-il dire que rien ne va autour de nous ? Absolument pas ! Seulement il faut réapprendre au cerveau à rééquilibrer sa perception.

 



Voir le verre à moitié plein ou comment devenir optimiste ?

 

En apparence, c’est très simple. En réalité, cela demande de la volonté.


Il s’agit simplement de repérer et de souligner toutes les bonnes choses qui nous entourent des plus simples aux plus extra-ordinaires (bonnes nouvelles, bonnes actions, petites et grandes joies).




Vous essayez ? Efficace dès la première semaine !


Voici quelques idées de choses faciles à mettre en place au quotidien pour réapprendre à son cerveau à voir le positif :


-  Avant de me coucher, je liste 3 kiffs (minimum et il n’y a pas de maximum!) de ma journée (les premiers jours sont parfois difficiles à trouver mais promis, au plus vous le faites, au plus vous en aurez.)

- En rentrant du travail, ou de l’école je raconte quelque chose que j’ai aimé dans ma journée (vous verrez que le bonheur est contagieux 😊)

- Mettre en place un bocal du bonheur à la maison : Régulièrement (choisissez la fréquence), chaque membre du foyer écrit un petit ou un grand bonheur sur papier. Vous verrez vite le bocal se remplir !


Nous sommes tous capables de renverser le biais de négativité, n’hésitez pas à partager les astuces que vous avez mises en place au quotidien !

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